mardi 3 mai 2016

La délocalisation, fruit des excès de la mondialisation

Aujourd’hui, les excès de la mondialisation imposée par le système économique capitaliste génèrent des crises de plus en plus graves. Les scandales récents des « Panama Papers » et du « Luxleaks » en sont des exemples probants ; ces sociétés-écrans, qui ne payent plus leurs impôts en France, engendrent des pertes énormes pour le pays, ce qui entraîne une disparition importante d’emplois et de savoir-faire locaux.

Dans Relocaliser, pour une société démocratique et anti-productiviste, Jean-Luc Pasquinet propose d’en finir avec ce modèle uniquement dicté par le profit d’une poignée d’individus et d’adopter un mode de pensée plus sobre pour le bien de tous, qui passe avant tout par la relocalisation.


Ce fervent défenseur de la décroissance nous invite à repenser notre économie de façon locale, ce qui commence par le développement d’une économie à circuit court et le rejet de la surproduction et de la consommation de masse. Il prône le passage d’une agriculture intensive à une agriculture bio et locale, la sortie de l’énergie nucléaire pour éviter de nouvelles catastrophes telles que celle de Fukushima, la réduction des déchets et de la pollution afin de préserver le peu nature qu’il nous reste, etc. Sa théorie n’est pas à confondre avec le repli identitaire prêché par certains groupes d’extrême droite. Cette relocalisation nécessite le travail et l’entraide de tous. Réaliste, l’auteur ne nie pas les legs de nos sociétés industrialisées, mais propose des évolutions pour mieux les contrôler. Il défend un modèle de société anti-productiviste, plus juste et plus démocratique, où la sobriété est le maître mot. C’est aussi en agissant individuellement que nous arriverons à changer notre société et non en confiant notre avenir à des pouvoirs qui ne représentent plus que les intérêts de grands groupes financiers internationaux. 

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