Devant les crises diverses qui se succèdent au sein de nos sociétés et face au mal-être engendré par notre mode de vie, des milliers d’initiatives locales voient le jour.
De nombreux mouvements intégrant des valeurs altruistes de partage, de solidarité, de fraternité, de coopération se créent. Certes, ils ne sont pas fédérés. Mais ils sont là ! Ils génèrent de multiples expériences sur le territoire et ailleurs, dans tous les domaines : culturel, agricole, social, économique…
Après plusieurs décennies de globalisation forcée, de marchandisation tous azimuts, c’est bien la réponse de la relocalisation qui s’impose comme la solution majeure aux dérèglements. Quête de l’autonomie alimentaire et énergétique, retour de la citoyenneté au sein de la vie de la cité, créativité culturelle : voilà les maîtres mots de la révolution en cours.
Regarder chaque chose de la vie avec le prisme de la proximité change l’imaginaire. Être dans l’action – que ce soit dans la sphère domestique, familiale, associative, entrepreneuriale ou encore politique – est non seulement possible, mais indispensable.
Ce nouvel état d’esprit, souvent méconnu, parfois ignoré par les institutionnels, toujours combattu par les tenants des différents pouvoirs, est le seul moteur pour imaginer un monde nouveau dans lequel l’humanité construira son avenir.
Spécialiste du développement local, par sa formation et son expérience (Directeur du développement local au Conseil général du Puy-de-Dôme), Bernard Farinelli est un ardent défenseur des campagnes vivantes. Considéré comme un des principaux connaisseurs du phénomène des néo-ruraux, son intérêt pour le monde rural porte aujourd’hui sur l’économie locale, la relocalisation des échanges, les expériences de retour à plus d’autonomie au quotidien.
Chroniqueur à L’Esprit village (Village-Magazine) depuis avril 2000, Bernard Farinelli a publié de nombreux articles dans d’autres revues et est l’auteur de nombreux ouvrages sur le sujet.
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